Conclusion

Dans le cas de G1, on peut relier l'usage qu'il fait de sa calculatrice et son comportement dans l'épreuve pratique : la pratique annoncée de vérification des calculs se heurte à des représentations des objets mathématiques manipulés distinctes dans le registre de la calculatrice et dans l'écriture habituelle. Dans le domaine public, G1 utilise la calculatrice comme brouillon comme le montre le répertoire  brouillon  que l'on trouve dès le début de l'utilisation de la calculatrice, brouillon constitué dans un premier temps d'une feuille de calculs complétée dans un deuxième temps d'une page graphique dans laquelle 48 fonctions différentes sont définies. Il y a accumulation des calculs de natures différentes (calculs sur les nombres complexes, calculs d'analyse, calculs algébriques, calculs numériques) comme il y a accumulation des fonctions définies dans la page graphique. Il est ici intéressant de noter que ce type repéré de fonctionnement Sabra2009 a été suivi par le rajout sur le modèle suivant de calculatrice d'un bouton  Scratchpad  que l'on pourrait traduire par  Brouillon , et qui donne accès à deux pages, une Calcul et une Graphique, ce qui constitue un exemple du modelage social de la technologie développé dans le paragraphe socialshaping.